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Un journal qui parle aux paysan-ne-s

Contexte En 1988, des leaders paysans camerounais réunis à l’occasion d’un atelier décident de lancer un journal. Avec La Voix du Paysan, ils veulent donner un écho public aux préoccupations des cultivateurs et des éleveurs, mais aussi leur permettre d’échanger sur leurs pratiques. Le comité de rédaction est d’abord composé de paysan-ne-s, qui passent ensuite […]

Un plan pour la bonne alimentation des enfants

Pour un pays sahélien comme le Burkina Faso, exposé aux aléas climatiques et confronté à une forte pression démographique, la question de l’alimentation reste une préoccupation de premier plan. En effet, dans un contexte où l’agriculture occupe plus de 80% de la population, la malnutrition des enfants et notamment des plus petits représente encore une problématique majeure : un enfant sur quatre souffre d’insuffisance pondérale et la mortalité infantile est particulièrement élevée avec 100 décès d’enfants de moins de 5 ans sur 1000 nés vivants.

Une ferme-école qui sème l’agroécologie à tout vent

L’association Terres Jaunes a été créée en 2009 à Ségou, au Mali, dans le but de « contribuer au développement social, économique et culturel du Mali en soutenant des projets de développement locaux au moyen du tourisme solidaire, d’activités d’accompagnement agricole durable, d’artisanat, de culture, etc. »
En janvier 2012, Terres Jaunes a ouvert, en collaboration avec l’ONG suisse Tourism for Help, une filière de formation appliquée en hôtellerie, restauration et tourisme destinée à des jeunes défavorisés. Le Centre Doni Blon, à Ségou, fonctionne ainsi à la fois comme école et comme hôtel-restaurant visant à développer le tourisme solidaire. A l’issue de leur formation, qui dure dix mois, les jeunes sont accompagnés dans la recherche d’un emploi ou la création d’une petite entreprise.

Des fermes-écoles favorisent l’installation des jeunes

En Afrique de l’Ouest, les formations professionnelles sont peu valorisées. Beaucoup de jeunes suivent des études générales et arrivent sans qualification sur un marché de l’emploi déjà fortement congestionné. Les élèves qui auraient besoin d’un suivi rapproché n’arrivent pas à poursuivre une scolarité normale et se retrouvent sans solution d’insertion.
Le secteur primaire attire peu les jeunes, car l’agriculture vivrière traditionnelle permet à peine de survivre. En conséquence, nombre d’entre eux aspirent à quitter leur région d’origine pour rechercher du travail en ville ou à l’étranger. Cet exode rural vide les campagnes.

L’agroécologie, révolution dans les mains et la tête

A la base, l’agroécologie désignait l’application des principes de l’écologie à la gestion des agrosystèmes. Dès les années 1970, d’abord en Amérique latine, elle a émergé comme mouvement social alternatif au mode de production et de consommation industriel.
L’agroécologie cherche à améliorer la production et à favoriser la diversité (du patrimoine génétique, des espèces, des activités agropastorales) en activant les effets bénéfiques des interactions entre les formes de vie minérale, végétale, animale et humaine.

Grâce aux terrasses, l’agriculture prend de la hauteur

Dans le Nord-Est du Rwanda, le diocèse de Byumba compte 18 paroisses, où 20 % de la population est en situation de vulnérabilité.
Se présentant en « catalyseur de développement », la Caritas diocésaine de Byumba, appuyée par Caritas Genève/SeCoDév a lancé un projet pilote pour le renforcement de la souveraineté alimentaire des populations entre 2008 et 2011 (reconduit jusqu’en 2019). Implanté dans six paroisses, il est devenu emblématique par la construction et la stabilisation de terrasses radicales, technique d’origine sud-américaine encore peu répandue au Rwanda.

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